À Calan, un jeune de 21 ans meurt en se baignant dans une ancienne carrière

Malgré l’intervention de sapeurs-pompiers, le jeune Lorientais est décédé sur place. (Photo d’illustration Emmanuel Schmitt/Le Télégramme)
Un Lorientais de 21 ans est mort, ce lundi, dans une ancienne carrière, à Calan (56), prisée par les baigneurs. Le jeune homme est décédé après un saut dans l’eau.
Un drame s’est produit ce lundi 9 mai, dans l’après-midi, à Calan, près de Lorient. Aux alentours de 16 h, un jeune homme de 21 ans, résidant à Lorient, est décédé dans une ancienne carrière, a-t-on appris auprès de la mairie, confirmant une information d’Ouest France. Il faisait partie d’un groupe de trois amis venus pour s’amuser. Le lieu, surnommé « La Carrière » et même « Calan Beach » par certains, est connu pour attirer les amateurs de baignade lorsqu’il fait chaud.
« Les jeunes sont entrés sur la carrière en passant par des chemins situés à l’arrière puisque l’accès principal est condamné. Ils ont ensuite sauté dans l’eau depuis un promontoire rocheux jusqu’à ce que l’un d’eux ne remonte pas à la surface », explique le chef d’escadron Mathieu Colle, commandant de la compagnie de gendarmerie de Lorient. Ses amis ont alors donné l’alerte.
Une autopsie ordonnée
D’importants moyens de secours ont été rapidement mobilisés : des pompiers, mais aussi le Smur. Malgré des tentatives de réanimation, le Lorientais est mort sur place. La gendarmerie a immédiatement ouvert une enquête pour éclaircir les circonstances du décès. Hydrocution suivie d’une noyade ? Malaise ? Aucune piste n’est écartée. Les gendarmes imaginent mal un choc puisque le promontoire n’était situé qu’à trois mètres de haut. Une autopsie a été ordonnée.
Du côté de la mairie de Calan, on est sous le choc. « On sait bien que ce lieu est connu des jeunes du secteur de Lorient. Dès qu’il fait beau, ils se passent le mot sur les réseaux sociaux et viennent s’y baigner », confie Bernard Fioleau, premier adjoint au maire.
« On redoutait ce drame »
Le lieu, qui appartient à un privé, est pourtant interdit d’accès. « On a fait ce qu’on a pu pour que les jeunes arrêtent d’aller se baigner là-bas. Tout est protégé et c’est bien indiqué, mais les pancartes d’interdiction disparaissent rapidement », poursuit l’élu. La mairie a même interdit la baignade à plusieurs reprises, par le biais d’arrêtés municipaux. « C’est la première fois qu’une chose pareille arrive. On redoutait ce drame », termine Bernard Fioleau.
